lundi 8 mai 2017

UNE BRAISE SOUS LA CENDRE de Sabaa Tahir

Sorti le 15 Octobre 2015

Résumé : "Je vais te dire ce que je dis à chaque esclave qui arrive à Blackcliff : la Résistance a tenté de pénétrer dans l'école un nombre incalculable de fois. Si tu travailles pour elle, si tu contactes ses membres, et même si tu y songes, je le saurai et je t'écraserai." 
Autrefois l'Empire était partagé entre les Érudits, cultivés, gardiens du savoir, et les Martiaux, armée redoutable, brutale, dévouée à l'empereur. Mais les soldats ont pris le dessus, et désormais quiconque est surpris en train de lire ou d'écrire s'expose aux pires châtiments. Dans ce monde sans merci, Laia, une esclave, et Elias, un soldat d'élite, vont tout tenter pour retrouver la liberté... et sauver ceux qu'ils aiment.

Mon avis : Le résumé ne rend pas justice, je vous propose de lire plus bas de quoi il s’agit vraiment.

A mis chemin entre Divergent et La Cité des Ténèbres, comment résister à faire la chronique d’une Braise sous la Cendre. Cela faisait un moment que ce livre était dans ma PAL, une recommandation Amazon d’après mes achats (sans blague) et après l’avoir vu dans la liste de lectrices de la Bulle dans le post « meilleurs livres 2016 » je me suis dit qu’il fallait que je me lance.

J’ai bien fait, j’ai adoré ! Même si tout n’es pas parfait, j’ai été captivée du début à la fin par cette histoire. Une héroïne esclave, qui devient plus forte au fur et à mesure, un beau gosse comme je les aimes (Elias est à moi !), et des personnages secondaires hyper attachants, le tout dans un décor mythique que nous découvrons, des créatures fantastiques, mais pas trop, et surtout un univers déroutant et des méchants bien méchants.

Le livre est divisé en chapitre alterné : un chapitre du point de vue de Laia (à la première personne, yes !) et un chapitre du point de vue d’Elias (première personne également, double yes !). On peut ainsi vivre pleinement leur deux histoires, que tout oppose : l’esclave et le brillant soldat de l’Empire.

Le monde de Laila est divisés en trois : son peuple les érudits, l’Empire, et la Rébellion.
Les érudits sont malheureusement devenus les esclaves de L’empire et des martiaux, cruels et redoutables. Les pires de tous sont les « Mask », autorités suprême dans l’armée, formés pour faire régner la loi de l’Empire, ces hommes masqués sont craint de tous, intimidants, cruels et sans pitié. Si un Mask vient sonner à votre porte, fuyez, mais vous avez peu de chance de vous en sortir tellement ils sont rapides et furtifs : vous finirez à la tristement célèbre prison de l’Empire (qui n’est pas sans me rappeler Azkaban). Alors lorsque le frère de Laia est fait prisonnier, elle décide de trouver la Résistance pour qu’ils l’aident à le libérer. Elle devra ainsi jouer les espionnes à l’intérieur de Blackcliff, forteresse bien gardée, et y risquer sa vie. Là-bas, elle rencontrera Elias Veturius ..

Je vais commencer par mon chouchou :
Elias, lui, est élève dans la plus grande académie militaire de l’Empire, Blackcliff. C’est un endroit redoutable, une forteresse où les enfants sont pris dès leur plus jeune âge, 6 ans, pour devenir des Mask. Ces monstres au service de l’Empire. Et plus ils grandissent, plus le Mask qu’ils ont sur le visage vient se coller à leur peau, pour finalement ne faire qu’un avec eux. Mais Elias est différent, il est non seulement le soldat le plus doué de sa génération, mais aussi le plus réticent. Il ne pense qu’à une chose : déserter. Et pour cela, son masque ne se fond pas encore totalement en lui, il peut le retirer en cachette. J’adore cette idée et cet aspect de l’histoire.

Au sein de l’Académie, on découvre toute un monde, une hiérarchie, des élèves nés pour tuer et se battre, et des enfants qui apprennent à le devenir. C’est terrible, cruel, et plus d’une foi cela m’a fait frémir. Et en même temps j’étais fascinée par ce monde que l’auteur a créé. Les personnage de l’Académie qui partagent la vie d’Elias sont riches en couleurs : les méchants, les amis, sa meilleure amie Hélène dont je me suis délectée de découvrir son véritable visage au fur et à mesure des épreuves qui leur sont imposées. Epreuves durant lesquels ils devront démontrer leur courage, leur loyauté à l’Empire, faire l’impossible parfois, face à créatures mythiques ou des jeux d’esprit.
Mais le meilleur personnage secondaire de tous reste la Directrice de Blackliff, une vraie s…… comme on aime les haïr. Le genre de personne qui aime marquer et châtier ses esclaves, même des enfants, juste pour le plaisir de montrer qui a le pouvoir.

Laia, si elle est une faible à baffer au début du roman, on ne peut pas lui en vouloir : elle perd tout du jour au lendemain et se retrouve seule. C’est seulement après qu’elle découvre sa force et ce dont elle est capable. Jamais elle n’aurait imaginer être un jour celle qu’elle deviendra, forte et altruiste, alors qu’elle n’arrête pas de dire qu’elle est juste une petite sœur, faible, qui compte sur son grand frère. Casse pied au départ, elle deviendra une héroïne petit à petit.
Mais quand elle intégrera Blackcliff comme esclave de la Directrice, son monde va s’écrouler et elle devra trouver en elle un toute nouvelle force pour survivre à cette femme et à cette académie.

Je vous disais que tout n’est pas parfait, ça aurait pu l’être, mais il y a une petite chose qui m’a un peu agacée : les triangles amoureux. On a l’impression que Laia ne connait rien à l’amour et s’y perd. J’attendais plus de ce côté-là, mais je pense que le tome 2 me donnera ce dont j’ai manqué dans le premier J

Extraits :
Le tapotement sur mon épaule a repris et je me retourne prêt à envoyer bouler le Cadet. Au lieu de cela, je me retrouve face à une esclave qui me regarde à travers ses cils incroyablement longs. Ses yeux mordorés provoquent en moi un choc qui remplit mon corps de chaleur. Pendant un instant, j'oublie comment je m'appelle.
Je ne l'ai jamais vue auparavant. Si c'était le cas, je m'en souviendrais. Malgré ses lourds bracelets en argent et le chignon terriblement serré qui est la marque de toutes les bêtes de somme de Blackcliff, elle n'a rien d'une esclave. Sa robe noire lui va comme un gant, soulignant ses formes qui font tourner plus d'une tête. Ses lèvres charnues et son nez droit rendraient jalouses la plupart des filles, érudites ou non. Je la fixe intensément, je me dis d'arrêter et pourtant je continue. J'ai le souffle coupé et mon corps, ce traître, s'approche d'elle jusqu'à ce que seuls quelques centimètres nous séparent.
"Asp...Aspirant Veturius." Elle a prononcé mon nom comme s'il était effrayant; je reviens à moi. Je fais un pas en arrière, consterné de lire de la terreur dans ses yeux.
*** ***
"La vie n'est pas toujours ce que l'on pense qu'elle sera. Tu es une braise sous la cendre, Elias Veturius. Tu vas provoquer une étincelle et brûler, ravager et détruire. Tu ne peux pas l'empêcher."
*** ***
"La peur peut être bonne, Laia. Elle peut te maintenir en vie. Mais ne la laisse pas te contrôler. Ne la laisse pas semer le doute en toi. Lorsque la peur prend le dessus, combats-la avec plus puissant qu'elle : ton esprit. Ton cœur."

Chronique de Tess !!!
Broché: 528 pages
Éditeur : Pocket Jeunesse
Collection : Pocket Jeunesse

4 commentaires:

  1. Hop hop hop dans ma PAL
    Ta chronique m a convaincu.Mi chemin entre Divergent et La Cité , forcément je ne peux pas zapper !

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    1. Coucou toi! Hâte d'avoir ton avis !!! Et ne touche pas à elias ! Lol ! Gros bisous

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  2. Purée j'hésite du coup. Ta chronique fait trop envie mais triangle amoureux Beurk !!!! Je verrais avec le tome 2 du coup.

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    1. Oui beurk c'est dommage c'était le seul truc culcul ! Mais peut être que l'amour sera plus présent que l'action dans le tome 2 je te dirai ! Bisous !

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