vendredi 27 septembre 2013

A L'EAU DE ROSE de Gwyn Cready

Sortie le 23-08-13

Couverture de À l'eau de rose4ème de couverture : Lorsque la critique littéraire Ellery Sharpe, journaliste à la plume acerbe, commet un impair dans les pages du Vanity Place, son chef lui inflige la pire des punitions : rédiger un article élogieux sur la romance, un genre qu’elle méprise. Pour ne rien arranger, son ex est engagé pour l’épauler sur ce projet. Et cette mission lui tient particulièrement à coeur, car le magazine est prêt à doubler son salaire s’ils arrivent à se mettre les lectrices dans la poche. Se pourrait-il que la jeune femme change d’avis sur les romans d’amour ? Et sur son ex ?

Mon avis : Je dois admettre que j'ai eu un peu de mal à rentrer dans cette histoire. En effet, l'auteure Gwyn Cready est connue pour ses romans historiques...ce livre est donc sa première romance contemporaine. Son écriture est donc un peu trop riche pour moi et ses références  ne me disent rien puisque je ne connais pas les auteurs dont elle parle ni les lieux (mention spéciale pour le Monkey bar tout de même !)

Une fois les cents premières pages tournées, on rentre un peu plus facilement dans cette histoire et on s'attache aux personnages.

L'aventure démarre dans les bureaux du fameux Vanity Place à New-york. Puis, on se retrouve très vite en  Angleterre pour enfin conclure notre histoire  en Ecosse. 

Ellery Sharpe est une excellente journaliste qui dirige la rubrique littéraire du magazine Vanity Place. Magazine de renom et dont l'éditeur est le tyrannique Buhl Martin Black.
Dans cette revue, pas de place pour ces « navets » sur les romans d'amour ! Tout le monde était d'accord sur ce point...jusqu'au jour où la miss sort un article qui descend en flèche l'une des auteures du genre et la plus en vue du moment : Bettina Moore. Le problème me direz-vous ? Et bien, il se trouve que son éditeur trompe sa femme avec Bettina Moore !! La blonde sulfureuse va user de ses charmes pour mettre la pression sur son amant et « l'obliger » à imprimer un article ventant les qualités des livres de romance et, plus particulièrement, mettre en avant ses propres livres.

Si je vous dis qu'Ellery n'est pas du tout ravie d'apprendre qu'elle va devoir pondre un super article sur ce genre de livre et, cerise sur le gâteau, elle va devoir collaborer avec le superbe photographe Axel Mackenzie...qui n'est autre que son ex !

Voilà nos deux amis en route pour une aventure d'une semaine sur les terres anglaises et sous pression ! Et oui, cela fait 5 ans qu'ils ont rompu pour des raisons pas vraiment claires et nos deux héros n'ont pas vraiment oublié le bonheur que c'était d'être ensemble mais aussi la souffrance qui a suivi leur rupture... le pardon n'est peut-être pas encore à l'ordre du jour.


Pittsburgh, c'est le surnom qu'Axel lui a donné, est habituée à diriger mais pendant ce voyage, elle va se laisser conduire par ce bogoss à travers les décors décrient dans ces romans « à l'eau de rose »car Monsieur Axel est un Canadien d'origine Ecossaise, donc le mieux placé pour les lui trouver.

OK, ce voyage à deux se révèle ne pas être si terrible que ça : ils aiment être ensemble, se 
retrouvent dans des endroits plein de charme, se remémorent les bons moments du passé mais aussi les mauvais. On se rend compte que leur histoire est bancale pas uniquement à cause de leurs comportements mais surtout à cause des « non dit ». Ellery est trop rigide parce que sa vie n'a pas été des plus facile et Axel aime un peu trop la vie de la nuit et les démons qui l'accompagnent...

Des questions ? Ellery changera-t-elle d'avis concernant les livres sur la romance ? Nos deux amis réussiront-ils à percer l'abcès et à aller de l'avant ? 

Et bien il faudra lire ce livre pour le découvrir !!

L'histoire reste agréable même si il m'a été difficile de rentrer rapidement dans le vif du sujet. Ok, il y a certaines scènes de sexe mais on sent que l'auteure n'est pas habituée à ce genre d'exercice, du coup ça enlève beaucoup à l'histoire d'amour entre Ellery et Axel.

J'ai apprécié le fait qu'on ne découvre, qu'au fur et à mesure, ce qui avait cloché 5 ans auparavant entre nos deux héros  grâce à quelques bons dans le passé.
Des personnages secondaires très intéressants et qui ont une vraie place dans le déroulement de leur histoire.

Pour résumer, vous aurez compris que ce livre n'a pas été un coup de cœur mais que j'ai tout de même apprécié l'originalité du thème (oui !! arrêtons de critiquer la littérature romantique et les gens qui la lisent, non mais !!) et j'avoue que l'histoire entre Ellery et Axel est tout de même bien agréable:-P
        
Extrait : Axel et Ellery au Monkey Bar
– Tu vas bien ?
– Je vais parfaitement bien, déclara-t-elle en lui saisissant l'épaule d'un geste d'une  familiarité surprenante. Super bien.
– Tu es sûre ? Demanda-t-il en la dévisageant avec curiosité. J'ai essayé de t'appeler.
– Il y a eu un petit, heu, développement après ton appel. Il m'a fallu un peu de temps pour  gérer ça. ( Elle hoqueta et se couvrit la bouche ). Désolée !
Oh, mon Dieu...La robe un peu de travers, du rouge à lèvres qui dépassait d'un côté, et un petit parfum de Tanqueray.
– J'espère que tu es venue en taxi.– Oui. Il s'est déplacé jusque devant l'hôtel pour moi, précisa-t-elle en tentant en vain de claquer des doigts. Alors, c'est la fête ici, ou pas ?
– Je pense que tu devrais avaler quelque chose d'abord, non ? Suggéra-t-il en la guidant vers 
le comptoir.
( … )
La serveuse apporta le Martini ; Ellery tendit la main, mais Axel saisit le verre avant elle.
– Les olives d'abord.
– Tu sais, minauda-t-elle en levant son cure-dent avec une moue, tu ne m'as jamais demandé si j'en voulais. Jamais, jamais, jamais. Pendant tout le temps qu'on a passé ensemble.
– Si tu voulais quoi ? Demanda-t-il en plissant les yeux.
– Harold l'a sorti de sa coque et lui a collé directement dans la bouche.
– Je te demande pardon ?
– Ces trucs..., expliqua-t-elle avec un geste vague vers son sac. Ta...came.
Axel se retint de rire. C'était comme si sa vieille tante Gloria l'avait dit.
– Ma came ?
Elle scruta l'assistance comme si elle guettait un agent de police.
– Moi aussi, je peux en prendre.
– Tu veux dire que tu en veux ?
– Je suis une grande fille, Axel.
Il regarda la pochette. Il y avait des sucrettes aux édulcorants dans des sachets roses, des 
tablettes de caféine jaunes, des relaxant musculaires blancs et des cachets ronds et bruns 
d'ibuprofène.
– Les petits marrons sont spectaculaires, annonça-t-il en sortant le sachet.
Elle regarda le médicament aussi intensément que s'il allait déplier des ailes et s'envoler.
– Sérieux ?
– Oh oui. Un sacré trip.
– Comme de l'ectasy ?
– En mieux. Avale un cachet et dans un quart d'heure tu vas péter le feu.
– Tu vas en prendre aussi ?
– Je te l'ai dit. Je ne prends plus de drogue récréative.

De Lna Tessie-cops
Relié: 528 pages
Editeur : MILADY
Collection : CENTRAL PARK

2 commentaires:

  1. Je l'ai fini par curiosité et non par plaisir....car j'ai eu beaucoup de mal aussi avec la lecture, les références ne me disent rien vu que l'auteure parle essentiellement du" Chardon et le tartan" que je n'ai pas lu et que je lirais jamais car les extraits qu'elle donne dans le livre ne font pas vraiment envie.
    Du coup, trop de longueur pour moi, malgré quelques passages sympas et marrants.

    Par contre, après la lecture je n'avais qu'une envie c'était de me lancer dans une histoire d'highlanders !! (ce que j'ai fait d'ailleurs)

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  2. Il me tente ce roman... même si je suis pas trop roman à l'eau de rose ! Et la couverture est juste invitante... J'adore le concept du haut en complet et le bas en kilt !!!!

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