vendredi 15 décembre 2017

PSI CHANGELING, Silence éternel, T16 de Nalini Singh

Sortie 01 décembre 2017

Résumé : A l’aube d’une nouvelle ère de coopération inaugurée par l’Accord Trinité, Silver Mercant est le pivot sur lequel repose cette alliance fragile. Parfaitement Silencieuse, la Psi contrôle d’une main de fer cet équilibre instable. Mais Valentin Nikolaev, chef des Ours de StoneWater, est fasciné par sa force de caractère, et apporte un élément de chaos des plus malvenus dans son sillage. Lorsqu’on attente à la vie de Silver, le changeling lui offre refuge au sein de son clan. Son meurtrier ne sait guère ce qui l’attend…

Mon avis : Après un dernier tome épilogue qui m’avait un peu déçue, je n’ai pourtant pas hésité une seconde à lire celui-ci qui sonne le renouveau dans le monde des Psi changeling. Il faut dire que Nalini Singh a encore de la matière à écrire autour de ce merveilleux univers et je l’en remercie car s’il y a bien une chose que je n’ai pas envie, c’est de quitter ce monde !

Première surprise à l’ouverture de ce livre, nous ne retrouvons pas une nouvelle génération comme j’avais pu le penser dans ma dernière chronique, mais nous quittons simplement San Francisco pour Moscou afin de retrouver la Psi la plus froide de l’Urnet, Silver Mercant et le chef ours le plus têtu qu’elle connaisse, Valentin Nickolaev qui doivent faire face à une tentative de meurtre sur Silver, à l’ère d’après Silence. Nous sommes donc dans la continuité du tome 15, mais quittons seulement le continent afin de découvrir d’autres changelings, d’autres psis qui font partie de Trinité. Cette institution naissante qui vit déjà des gros tumultes avec le Consortium qui est bien décidé à ne pas laisser la paix s’installer dans le monde.

Du côté des personnages, là encore, Nalini Singh n’a pas son pareil pour nous faire aimer ou détester ses personnages. Ils sont bruts, vivants avec leurs qualités et leurs défauts. Ce qui est dingue, c’est qu’alors que nous sommes au seizième livres, elle peut encore se renouveler et faire en sorte qu’ils soient uniques.
Je suis entrée dans l’univers de StoneWater avec la crainte d’un copié collé de DarkRiver, eh bien que nenni ! Ici, tout est nouveau, les comportements des ours, leurs façons de vivre, leur façon d’aimer. Je suis tombée amoureuse de ce clan qui a vécu des moments durs et en vit encore, et dont l’alpha, Valentin, fait son maximum pour garder la cohésion.
Valentin est un ours bourru, plein de vie, protecteur mais aussi un chef blessé par son passé et son présent. Sa rencontre avec Silver va déclencher tous ses instincts d’homme. Il la veut et sent que sous la glace qu’elle perfectionne à afficher, se cache un feu qui lui embrase les sens. Toutefois, Silver est une Mercant, la seconde d’une des familles les plus puissantes des Psis, et même si elle ne reste pas indifférente à cet ours têtu, elle ne peut pas se laisser aller à l’amour, ce sentiment qui pourrait tout simplement la tuer. Si seulement, c’était si simple…
Après son arrivée à la tanière, on va découvrir la vraie Silver. Celle qui peut être ironique, taquine, tendre, celle qu’on a envie d’aimer et que Valentin voit depuis le début.

J’ai tout simplement adoré ce couple, qui fait sûrement parti de mes favoris depuis le début de la saga. Il ressort d’eux une douceur à laquelle on ne s’attendrait pas venant d’un Ours et d’une Mercant.
D’ailleurs, en parlant de Mercant, j’ai été plus que ravie de découvrir enfin un peu de l’histoire de cette famille. J’ai apprécié le personnage d’Arwen, adoré celui de Grand-Mère, les deux plus grands soutiens de Silver. J’ai adoré aussi revoir Kaleb qui reste fidèle à lui-même ou encore Bowen qui commence à prendre une part importante dans l’histoire qui mêle Trinité au Consortium !

En bref, j’ai finalement complètement craqué pour cette histoire. Là où je reprochais un manque de structure dans le tome précédent, je me suis vu accorder une histoire parfaite, avec la juste dose d’amour, de suspens, d’émotions. J’ai ri, j’ai pleuré, j’ai eu peur et qu’est que c’est bon ! Désormais place à l’attente pour le prochain tome qui risque d’être un peu long à venir étant donné que la sortie US n’est prévue que pour le 12 juin 2018.

Mes extraits :
Silver Mercant croyait en la maîtrise de soi. C’était pour ça qu’elle était si douée dans son domaine… On ne la prenait jamais au dépourvu. Elle se préparait à tout. Hélas ! jamais elle n’aurait pu se préparer au colosse qui se tenait sur le pas de la porte de son appartement.
-      Comment êtes-vous entré ? demanda-t-elle en russe, en prenant soin de se place dans l’embrasure de la porte afin qu’il n’oublie pas qu’il était sur son territoire.
Les ours avaient pour habitude de pousser tout ce qui se trouvait en travers de leur chemin.
Cet ours-là, appuyé contre le jambage de la porte de Silver, haussa ses larges épaules.
-      J’ai demandé gentiment, répondit-il dans la même langue.
-      Je vis dans l’immeuble le plus sécurisé du centre-ville de Moscou.
Silver regarda son visage à la mâchoire carrée et à la peau couleur de miel foncé. Ce n’était pas un bronzage. Valentin Nikolaev gardait ce teint-là en hiver, et brunissait encore plus l’été.
-      De plus, ajouta-t-elle, l’équipe de sécurité de l’immeuble est constituée d’anciens soldats qui ne comprennent pas le mot « gentil ».
L’un de ces soldats était un Mercant. Personne n’achetait un Mercant avec de belles paroles.
Sauf cet homme-là. Ce n’était pas la première fois qu’il apparaissait sur son palier, au trente-quatrième étage de cet immeuble.
-      J’ai un charme particulier, répondit Valentin.
Son corps imposant empêchait la lumière de passer, et il se fendit d’un grand sourire qui creuse des sillons familiers dans ses joues. Ses cheveux d’un noir d’encre étaient si ébouriffés que Silver se demanda s’il possédait seulement un peigne. Leur texture, qui semblait soyeuse, contrastait fortement avec les traits durs de son visage.
Il était totalement détendu, nonchalant comme un félin.
Elle savait qu’il essayait de paraître inoffensif, mais elle n’était pas idiote. Malgré la formation offensive et défensive qu’elle avait suivie, le chef de StoneWater pouvait l’écraser comme un insecte, physiquement parlant. Il était trop musclé et trop fort pour qu’elle puisse le vaincre sans arme. Par chance, l’esprit de Silver était une arme redoutable.

Chronique de Sandy Twi-cop


Poche : 480 pages
                                                                                                                                            Editeur : Milady
                                                                                                                   Collection : BitLit

2 commentaires:

  1. Dans ma pile, j'adore cette saga. Mais je n'ose pas le lire tout de suite, car l'attente va être super longue pour le prochain tome.

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  2. Dans ma PAL aussi, j'adore cette saga, donc j'espère pouvoir lire ce tome prochainement ;-)
    Merci Sandy!!

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