mercredi 4 mai 2016

SAMANTHA CARTERS ET LES VAMPIRES, de Tim O’Rourke

Sorti le 26 Février 2016

Couverture de Samantha Carter et les Vampires, Tome 1 : Les chasseurs4ème de couverture : Samantha Carter croit qu’un vampire est responsable des meurtres ignobles de quatre femmes à Londres. Désireuse de prouver la nature du tueur, elle le poursuit dans le métro tard la nuit. Mais Samantha n’arrivera pas à la station suivante — elle sera plutôt entraînée dans une toute autre aventure qui la fera voyager dans le temps jusqu’au Far West, où l’amitié, le désir et même l’amour flirtent avec la mort. Pour arriver à survivre, elle devra découvrir à qui elle peut accorder sa confiance — et quand elle doit résister à la tentation. Les cauchemars de Sammy sont sur le point de se concrétiser — les vampires existent et sont encore plus dangereux que tout ce qu’elle avait imaginé…

Mon avis : La mode étant au NA et à l’érotisme, il est dur de trouver de la bonne BitLit dans les rayons de notre librairie préférée. Aussi quand je suis tombée sur ce livre, j’ai été intriguée.

J’ai donc rencontré Samantha, une jeune londonienne qui est persuadée que les vampires existent. Samantha a tout de l’héroïne BitLitienne. Elle est jeune, belle, forte et caractérielle mais aussi, elle a ce chic pour se mettre dans les embrouilles jusqu’au cou. C’est comme ça qu’elle va se retrouver à faire un petit voyage dans le temps et se retrouver au beau milieu du désert, entourée de cowboys pas toujours sexy.

Mais Sammy n’a franchement pas envie de finir sa vie dans une époque qui n’est pas la sienne et pour pouvoir faire le chemin inverse, elle va devoir pour cela résoudre l’une des énigmes les plus macabres du XIXème siècle, celle de Jack l’éventreur.
Pour y arriver, elle sera aider d’un mystérieux révérend et de son équipe Louise, Zoé et Harrison. Mais peut-elle vraiment leur faire confiance ?
Pourra-t-elle retourner un jour dans son époque ?

Je ressors plutôt mitigée de ce livre. Ecrite du point de vu de Samantha, j’ai apprécié l’histoire qui est pour le coup, assez originale, toutefois, il m’a manquée un petit quelque chose pour que je sois vraiment emballée.
En effet, ce premier tome, bien qu’il finisse sur une vraie fin, m’a laissée sur ma faim. Il m’a manqué des réponses et même si je sais qu’un second tome est prévu, je ne vois pas comment l’auteur pourrait revenir sur cette histoire.

En ce qui concerne les personnages, je les ai trouvés plutôt sympathiques. Le mystère qui les entoure est plutôt bien dosé et leur caractère assez différent rend ce petit groupe agréable à suivre.
Samantha a un tempérament que j’apprécie chez mes héroïnes. Elle n’a pas froid aux yeux et se laisse pas démonter par la situation aussi rocambolesque soit elle.
Son béguin pour Harry laisse présager une sorte de romance entre eux mais la relation n’est pas encore assez développée pour qu’on y prête une grosse importance.

Harry est quant à lui un connard, mais son histoire atténue quand même ce côté. Je n’irai pas jusqu’à dire que je l’aime beaucoup, mais je ne le déteste pas non plus.

En bref, une histoire sympathique et originale mais pas non plus exaltante. Je lirai la suite par curiosité, en espérant avoir une belle surprise.

Mes extraits :
— Harry, a-t-il dit en me fixant à travers les flammes d’un regard froid et indifférent.
— Pardon ? Ai-je répété.
Je m’en voulais à mort d’avoir l’air aussi stupide.
— Harrison Turner, mais les gens m’appellent simplement Harry, a-t-il expliqué d’une voix grave et égale.
— Ah, oui… bien sûr, ai-je alors marmonné.
Maîtrise-toi, Sammy, me suis-je immédiatement réprimandée. Mais j’avais toujours de la difficulté à croire que j’étais assise autour d’un feu de camp au milieu du désert, parlant à de véritables cowgirls et cowboys — surtout à un cowboy aussi sexy que celui qui se trouvait en face de moi.
— Et vous êtes ? A-t-il demandé en posant ses avant-bras sur ses genoux, ses yeux ne quittant pas les miens.
Il était peut-être sexy, mais il commençait à me mettre mal à l’aise. Pas nécessairement d’une manière déplaisante, mais mal à l’aise — comme s’il m’étudiait.
J’ai pris une profonde inspiration pour retrouver mon sang-froid.
— Je m’appelle Samantha Carter. Mais tout comme vous, tout le monde m’appelle Sammy.
— Personne ne m’appelle Sammy, a-t-il répliqué d’un ton neutre.
— Vous savez ce que je veux dire, ai-je riposté.
******
— Connard…, ai-je commencé.
— Non, je m’appelle Harry, a-t-il lancé en esquissant un sourire.
— J’avais dit de donner de l’eau à la fille, Harry, a dit le pasteur d’un ton brusque en se précipitant vers moi. Pas du whisky !
— Ah, zut, a alors dit Harry en reprenant le flacon de mes mains, les yeux pétillants. Je lui ai donné le mauvais…
(…)
Il m’a regardée en haussant les épaules.
— Désolé, c’était une malencontreuse erreur.
— Peu importe, ai-je rétorqué en le fusillant du regard.
J’ai tassé les haricots sur le bord de l’assiette et pris une bouchée de ragoût.
— Ça va ? m’a demandé Louise, la bouche pleine de haricots.
— Non, pas vraiment, ai-je répondu sans lever les yeux.
Je ne voulais pas croiser le regard d’Harry. Ce n’était pas un gars sexy — c’était un crétin.
— Qu’est-ce qui ne va pas ? a demandé Zoé d’une voix douce, comme si elle s’inquiétait vraiment.
J’ai déposé mon assiette, et je l’ai regardée pour répondre.
— Je ne devrais pas être ici. Aucun de vous n’existe. C’est impossible. Je viens d’un autre endroit, d’un autre temps, et je veux rentrer.
Puis, s’étant déplacés plus vite que je ne peux cligner de l’œil, les quatre se tenaient debout devant moi, révolver au poing.

Chronique de Sandy Twi-cops
Broché: 300 pages
Éditeur : AdA

1 commentaire:

  1. Je vais être dur mais finalement tout le monde pourrait être édité. J'ail'impression d'avoir lu un extrait qu'une lycéenne aurait pu écrire. Le niveau est faible.Ce type d'écriture est prise, reprise comme modèle universel à l'heure actuelle, ces auteurs ayant la chance d'être publiés. Chapeau alors! Albin Michel n'en voudrait même pas. Désolant!

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